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Clip « Lily Loves You » : Edgar Mauer adoucit notre automne sur les pas de London Grammar

Clip « Lily Loves You » : Edgar Mauer adoucit notre automne sur les pas de London Grammar

Marin Woisard

La nouvelle aventure solo de la chanteuse toulousaine Maëve, repérée dans le groupe trip-hop The Seventeen, l’entraîne sur les pas atmosphériques de Kate Bush et Hannah Reid de London Grammar.

De belles choses se trament dans l’indie pop française, à celui qui saura tendre à l’oreille et ne pas se contenter de la seule scène anglaise. La chanteuse toulousaine Maëve en fait partie avec sa voix nacrée sur les accords en apesanteur de son second single en solo, Lily Loves You.

Pour faire dûment les présentations, la chanteuse tient son nom d’artiste de « Mauer » signifiant « mur » en allemand, un clin d’œil à sa ville Berlin où le projet est né. Après son duo The Seventeen, l’artiste reconstruit son univers en solo comme l’effondrement du mur de Berlin avait libéré des lendemains prometteurs.

Une animation de toute beauté signée du motion designer toulousain Benoît Texier

Une odyssée féminine avec Lily

Un an après son premier single en solo Edgar, l’artiste ne sent plus le besoin de faire les présentations avec son alter-ego artistique. Grand bien lui en a pris. Ici, elle s’entiche d’un nouveau personnage à l’amour débordant, Lily, troisième facette d’un groupe à deux têtes, Maëve et Alan.

Écrit et composé par cette dernière, Lily Loves You existe dans toute son élégance par l’apport d’Alain Flary, homme de l’ombre œuvrant à la composition, l’enregistrement et les arrangements. Quant à l’animation subtile qui donne corps au personnage, c’est le motion designer toulousain Benoît Texier qu’il faut remercier pour la grâce de son crayonné pastel. La poésie de cette odyssée féminine, où l’héroïne ballottée par des vents contraires est en quête de son paradis perdu, nous donne envie de battre le pavé de la douceur.

S’il ne fallait qu’une phrase de conclusion empruntée à AaRon : « Lili, you know there’s still a place for people like us.»

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