S’en sortir sans sortir dans le studio parisien de Julie Oona
Trois recommandations par jour et par artiste, pendant toute la durée du confinement. Arty Magazine fait le pari que l’on peut s’en sortir sans sortir grâce à la culture, contraint à résidence.
Photographe et réalisatrice, la parisienne Julie Oona s’est fait connaître pour ses portraits intimes et esthètes de Jacques, Angèle, Alice & Moi et Dani Terreur, avant de dévoiler courant novembre son premier court métrage drôlissime Merci mais non Merci en exclusivité sur Arty Magazine.
Dans la veine délurée de ses pastilles tendres et pop, l’artiste nous change les idées en trois recommandations culturelles.
Malcolm (2000 - 2006) de Linwood Boomer
Rien de nouveau, beaucoup en ont certainement déjà vu une bonne partie, mais il y a suffisamment de saisons pour tenir longtemps et rigoler tout du long. En plus, ça fait toujours réfléchir. Je recommande l’épisode où Hal apprend à Malcolm à faire du roller (Saison 1-Ep13)... Et puis, on ne peut pas se lasser de Dewey.
On the Beach (1974) de Neil Young
Je trouve qu’il est toujours agréable d’écouter Neil Young, à n’importe quel moment de la journée ou du soir (son album Harvest également). Bon OK, les paroles ne sont pas des plus joyeuses, mais les mélodies sont vraiment réconfortantes. C’est un album vraiment cool qui accompagne pour se poser, penser, cuisiner ou même écrire.
C.R.A.Z.Y. (2005) de Jean-Marc Vallée
C.R.A.Z.Y de Jean-Marc Vallée est un portrait de famille au Québec entre les années 60 et 80, avec au centre de l’histoire, Zac, un jeune garçon qui s’interroge sur sa place parmi celle-ci. La BO est juste magique, ça vaut le coup de mater le film rien que pour ça. Elle nous plonge avec le héros dans ses découvertes musicales qui traversent son adolescence.