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6 coups de frayeur à (re)voir pour Halloween

6 coups de frayeur à (re)voir pour Halloween

Rédaction

« This is Halloween, this is Halloween… » Si comme nous, le thème de L’Étrange Noël de M. Jack s’immisce inconsciemment dans ton occiput chaque 31 octobre, pas de doutes, Halloween est un jour à célébrer. On a la solution pour le fêter dans le confort de ton chez-toi.

SUSPIRIA

Réalisé par Dario Argento (1977)

À ne pas confondre avec le récent et décevant remake de Luca Guadagnino, Suspiria l’original s’impose comme un grand classique du film d’angoisse. Entre gore kitsch, érotisme et intrigue policière, le film raconte l’histoire d’une jeune Américaine qui débarque à Fribourg pour intégrer une prestigieuse école de danse, lieu de phénomènes étranges et meurtriers. Conte de fée cauchemardesque et multicolore, le film nous plonge au sein de nos pulsions inconscientes et de nos angoisses archaïques, dans une esthétique baroque aux images aussi belles que terrifiantes, le tout bercé par une musique électro sur-mesure, qui en elle-même pourrait suffire à nous couper le souffle.

Chroniqué par Alma-Lïa.

CUBE

Réalisé par Vincenzo Natali (1997)

Sept inconnus aux capacités complémentaires, mais aux caractères peu compatibles, un labyrinthe sans fin constitué de pièces cubiques communicantes, équipées de pièges mortels. Voilà ce que te propose l’enfer du Cube. Ce film d’horreur, devenu classique de SF, novateur dans son genre, n’a pas pris une ride (ou presque) : le danger est constant, la tension est palpable, et le propos général nous hante encore.

Cube est disponible sur Netflix.
Chroniqué par Amélie.

GET OUT

Réalisé par Jordan Peele (2017)

Habitué des comédies absurdes et maître des incarnations de personnages insupportables, Jordan Peele écrit, produit et réalise LE film d’angoisse de 2017. Ambiance glauque et regards vitreux de Lakeith Stanfield, l’œuvre dérange autant dans sa mise en scène minutieuse propre aux sursauts, que dans son propos sous-jacent sur la condition afro-américaine. Avertissement : si tu n’étais pas certain de vouloir rencontrer vos beaux-parents prochainement, préférez les autres films de ce top, sait-on jamais…

Get Out est disponible sur Netflix.
Chroniqué par Olivier.

LA CHAMBRE 1408

Réalisé par Mikael Håfström (2007)

Avis aux amateurs d’hémoglobine, ce film n’est pas pour toi. Pas d’horreur ici, mais de l’épouvante. Inspiré par une nouvelle du maître en la matière (Stephen King pour ne pas le nommer), ce huis-clos part d’un postulat très simple : un sceptique chevronné de l’au-delà va s’enfermer délibérément dans une chambre d’hôtel, qui a la réputation d’être hantée. Mais là où l’économie de moyens pourrait contraindre, l’ingéniosité prime, permettant ainsi des moments de pure terreur – le tout souligné par une direction d’acteurs aussi juste que nuancée. Plus qu’un divertissement, Chambre 1408 s’inscrit comme un classique du genre. Il est même recommandé par Quentin Tarantino, qui avait persuadé son pote Samuel L. Jackson d’y jouer après lecture du scénario. Convaincu ?

Chroniqué par Damien.

HALLOWEEN, LA NUIT DES MASQUES

Réalisé par John Carpenter (1978)

Par une mise en scène ciselée, un thème musical menaçant et un rythme haletant, le boss des films d’horreur ne fait pas qu’inscrire Halloween, la nuit des masques dans la lignée des grands films d’épouvante. John Carpenter sublime le sous-genre du slasher en montrant que le Mal rôde au coin de la rue pour une bande d’ados d’une petite ville américaine. Tout le pouvoir du film, extrêmement suggestif, réside dans l’imagination propre du spectateur, qui se laisse entraîner, cœur battant, par la bande-son du film, réalisée par le maître lui-même. D’une simplicité enfantine, la rythmique de la musique n’en est pas moins aussi effroyable qu’inoubliable. Un must-see absolu.

Chroniqué par Camille C.

AMERICAN PSYCHO

Réalisé par Mary Harron (2000)

Ici, pas de sorcières ou de zombies à l’horizon. Plutôt un joli garçon new-yorkais ultra preppy, certes hautain et bizarre, mais loin de l’abominable Leatherface et sa tronçonneuse… Enfin, de prime abord. Patrick Bateman, ce pur produit de la réussite américaine accumule luxe et relations enviables. Mais vite, l’image lisse vole en éclats et l’horreur pointe le bout de son nez par une fascinante descente aux enfers dans la psyché du personnage ; au summum de son enivrante beauté, Christian Bale livre une prestation déstabilisante de golden boy se transformant en grand méchant loup ultra violent. Pourtant un doute s’installe : ce fou furieux est-il perdu dans ses fantasmes abominables les plus intimes ou dans la réalité ? Ce qui est certain, c’est que ce film te hantera pendant quelques temps.

Chroniqué par Astrid.

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