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Les meilleurs films de 2021 selon Arty Magazine

Les meilleurs films de 2021 selon Arty Magazine

Rédaction

Un mois déjà que l’année 2021 s’est terminée. Ce mois, on l’a pris pour se remémorer les plus belles sorties en salles et sur les plateformes, dans une année qui n’aura pas manqué de grands films malgré le serpent de mer épidémique.

Le classement d’Olivier

1. Dune, Denis Villeneuve
2. Don’t Look Up, Adam McKay
3. Malcolm & Marie, Sam Levinson
4. Mandibules, Quentin Dupieux
5. Minari, Lee Isaac Chung
6. Palm Springs, Max Barbakow
7. Pig, Michael Sarnoski
8. Pleasure, Nina Thyberg
9. Spider-Man : No Way Home, Jon Watts
10. The Suicide Squad, James Gunn

La maestria de la mise en scène épique du cinéaste canadien Denis Villeneuve, expérience sonore autant que visuelle : Dune est une adaptation fidèle et contemplative du chef d’œuvre de Frank Herbert, portée par un Timothée Chalamet toujours aussi convaincant. On ne regrette que le sentiment d’exposition permanente, le côté « prologue » beaucoup trop assumé. Vraiment histoire de se plaindre à la française.

Le classement d’Amélie

1. The Father, Florian Zeller
2. The French Dispatch, Wes Anderson
3. Don’t Look Up, Adam McKay
4. The Suicide Squad, James Gunn
5. Gargarine, Fanny Liatard et Jérémy Trouilh
6. BAC Nord, Cédric Jimenez
7. Spider-Man : No Way Home, Jon Watts
8. Dune, Denis Villeneuve

On dit souvent de la vieillesse qu’il s’agit d’une retombée en enfance. Après avoir passé des années à apprendre, interagir, se construire pour se réaliser et s’affranchir, on arrive à un âge où l’on oublie. La mémoire s’apparente à une montagne dont on ne voit plus le sommet, à un arbre dont les racines ont disparu. The Father de Florian Zeller est une parfaite illustration de ces aspects. Aux côtés d’Anthony (Hopkins), on se débat pour donner du sens aux pièces en vrac du puzzle de sa vie. Aux côtés d’Anne (Olivia Colman), on souffre à petit feu, d’essayer d’aider ce père qui se noie et rend chaque geste d’amour toujours plus douloureux.

Le classement de Maxime

1. Don’t Look Up, Adam McKay
2. Julie (en 12 chapitres), Joachim Trier
3. Last Night in Soho, Edgar Wright
4. No Time to Die, Cary Joji Fukunaga
5. France, Bruno Dumont / ex æquo À l’abordage, Guillaume Brac
6. The Green Knight, David Lowery
7. Belle, Mamoru Hosoda
8. Une femme du monde, Cécile Ducrocq
9. Aline, Valérie Lemercier
10. Le Peuple Loup, Tomm Moore & Ross Stewart / ex æquo Le Sommet des dieux, Patrick Imbert

Il aura fallu attendre la toute fin d’année pour découvrir la pépite de 2022. Que dis-je, une pépite ? L’astéroïde, la comète ! Une farce dantesque, où tout est too much comme dans notre société, trop beau, instantané et exagéré. Don’t Look Up est un drame qui fait semblant de ne pas se prendre au sérieux. Cette pythie des temps modernes annonce que l’effondrement collapsologique n’aura pas le temps d’avoir lieu, puisque même sur la fin du monde, on peut capitaliser. C’est ainsi que se bousculent des personnages excessifs, dont les spectaculaires Brie Evantee (Cate Blanchett) et Peter Isherwell (Mark Rylance). La fin du monde, une blague ? Au moins le film de l’année, signé Adam McKay.

Le classement de Roxane

1. Bonne mère, Hafsia Herzi
2. La Main de Dieu, Paolo Sorrentino
3. Lingui, les liens sacrés, Mahamat Saleh Haroun
4. The French Dispatch, Wes Anderson
5. Les Intranquilles, Joachim Lafosse
6. Où est Anne Frank !, Ari Folman
7. Madame Claude, Sylvie Verheyde
8. Laurent Garnier : Off the Record, Gabin Rivoire
9. Les Olympiades, Jacques Audiard
10. Mandibules, Quentin Dupieux

Deuxième long métrage de Hafsia Herzi, Bonne mère a été présenté dans la catégorie Un certain regard au Festival de Cannes 2021. La réalisatrice saisit des instants de vie sous un angle quasi documentaire, appuyé par l’utilisation d’une lumière naturelle divine, insufflant une inspiration urbaine désenchantée à la ville. Pour autant, la réalisatrice ne tombe jamais dans un misérabilisme et n’emprisonne aucun personnage dans un destin trop prévisible. Ces quartiers, que le cinéma narre généralement par des figures masculines, est ici relaté par un prisme majoritairement féminin : nos mères, grands-mères, cousines, sœurs, femmes, voisines… Ce film est le portrait d’une mère courage qui plie mais ne rompt pas, mais aussi le tableau d’une famille, d’un quartier et d’une ville que Hafsia Herzi façonne dans un style brut et aimant. Le cinéma vérité de Bonne mère colle sa caméra au tumulte des jours banals et dresse un état des lieux de ce microcosme familial, reflet de notre société environnante. Sous le soleil de Marseille, toujours autant de rires, de larmes, de chagrins et de peine.

Le classement de Thierry

1. Benedetta, Paul Verhoeven
2. Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, Destin Daniel Cretton
3. Dune, Denis Villeneuve
4. Raging Fire, Benny Chan
5. Le Dernier Duel, Ridley Scott
6. Don’t Look Up, Adam McKay
7. Onoda, 10 000 nuits dans la jungle, Arthur Harari
8. Matrix Resurrections, Lana Wachowski
9. Annette, Leos Carax
10. White Building, Kavich Neang

Le réalisateur néerlandais marque un retour triomphant avec son deuxième film francophone Benedetta, histoire vraie d’une nonne italienne ayant eu la foi et la capacité à réaliser des miracles. Après avoir collaboré avec la légende du cinéma français Isabelle Huppert, Paul Verhoeven s’offre une nouvelle fois un casting fastueux : Virginie Efira, Daphné Patakia, Charlotte Rampling et Lambert Wilson. Entre mysticisme, hystérie et érotisme, l’auteur de Basic Instinct interroge les notions de la foi dans la religion chrétienne. Verhoeven ose, quitte à frôler le kitsch et le blasphème (euphémisme), et offre à son public une mise en scène somptueuse et intime.

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