S’en sortir sans sortir #28 : Au pays des rêves avec La Chica
On consacre 24H à l’une des artistes les plus inspirantes du moment : La Chica. Notre entretien plein de vie et de souvenirs vient d’ailleurs de sortir ici. Alors que le confinement bat son plein, elle nous remplit du cinéma surréaliste de Kusturica et du spleen contagieux de Nick Hakim. La chanteuse est notre coup de cœur bouillonnant. Son live Facebook avec FORM, diffusé aujourd’hui à 18H, ne le démentira pas.
Marin : Hello La Chica. Quel film te permet de tenir le coup ?
La Chica : Arizona Dream d’Emir Kusturica. J’adore ce film. Pour sa folie, le surréalisme, l’absurde, et les émotions puissantes qui s’en dégagent. Et pour les interactions sociales chelou de ces personnages qui se retrouvent finalement un peu confinés dans la même maison à évoluer ensemble. C’est du grand n’importe quoi, tellement humain ! Et Into the Wild de Sean Penn . La parfaite remise en question du monde capitaliste, le retour à l’essentiel. C’est un film où il y a de l’espace, de l’air, et ça fait du bien aux yeux et à l’âme.
Arizona Dream et Into the Wild vous attendent en streaming.
M. Quel album t’accompagne pendant cette période ?
LC. Green Twins de Nick Hakim. C’est un album magnifique. J’ai l’impression que durant ce confinement, j’ai besoin d’apaiser mon esprit. On est sollicité dans tous les sens par les réseaux sociaux, il y a beaucoup trop d’infos stressantes qui circulent et alimentent nos peurs, nos angoisses, notre culpabilité. En ces temps étranges, il faut du beau et du bon dans nos oreilles.
Green Twins vous attend sur Deezer.
M. Avant de se quitter, quel est ton petit bonus ?
LC. Les documentaires de Netflix sur la planète Terre : Planet Earth, Our Planet, Night on Earth. Je n’ai jamais vu d’images aussi belles. On nous rappelle que la moitié de la planète est bien endommagée grâce aux belles actions des hommes, mais il y a toujours un espoir. Et si tu veux voir des chorégraphies d’oiseaux qui inventent des danses pour pécho, c’est l’idéal.