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Phoenix signe un retour royal avec « Alpha Zulu »

Phoenix signe un retour royal avec « Alpha Zulu »

Marin Woisard

L’emblématique supergroupe versaillais renaît de ses cendres avec Alpha Zulu, un petit tube à la croisée de leurs influences rock, pop et électro.

Cinq ans après Ti Amo, leur dernier album en date, et deux ans après leur bande son électrisante pour On The Rocks, le long métrage arty de Sofia Coppola, Phoenix signe son grand retour avec Alpha Zulu. Soit trois minutes dansantes et lumineuses qui nous entraînent à la rencontre d’une esthétique pop-rock et d’une production électro, signes d’un savoir-faire hybride bien vivace.

Ce titre à l’énergie communicative a été inspiré à Phoenix après un vol agité au-dessus des montagnes du Belize, entre le Mexique et le Guatemala, « à bord d’un petit coucou » répondant au nom de Zulu, où le pilote répétait en boucle « Alpha Zulu, Alpha Zulu« . « Un moment délicat, mais inspirant » semble aujourd’hui en rire le chanteur Thomas Mars.

Un 7ème album studio composé au Louvre

Le morceau, dévoilé trois heures avant leurs retrouvailles avec le public au Paloma de Nîmes, annonce une tournée qui passera par les Nuits de Fourvière le 10 juin à Lyon, après des escales au Festival Art Rock à Saint-Brieuc et à We Love Green le week-end dernier. C’est aussi le seul et unique single inédit joué par Phoenix sur scène, qui garde encore confidentielles leurs futures productions.

Le groupe termine le mixage de son septième album studio avec Manny Marroquin, ingénieur du son américain, auquel revient la lourde tâche de palier à l’absence de Philippe Zdar, brutalement disparu en 2019. Le disque a été composé dans l’aile Rohan du Louvre fermée au public pendant la pandémie, et transformée en studio dédié au travail et à la composition du groupe : « Christian et moi, adolescents, nous passions dans le jardin des Tuileries, nous regardions le Louvre et on se disait que plein de pièces ne servaient à rien et qu’il fallait demander un jour » explique Thomas Mars.

Rien d’étonnant si la superbe pochette du single rappelle les codes de la Renaissance, Botticelli en tête. De château en château, les versaillais de Phoenix semblent bien partis pour se maintenir sur le trône – de la pop musique, cette fois-ci.

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