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Nos 3 coups de cœur du week-end : Joanna, People Club et Venus VNR

Nos 3 coups de cœur du week-end : Joanna, People Club et Venus VNR

Rédaction

On retrouve cette semaine le R&B hybride de Joanna, les vibrations pop-rock de People Club et l’électro-pop punchy de Venus VNR.

Joanna – Sérotonine

Le morceau préféré de Léola « Courir Après (La Renaissance) » 

Sérotonine : nom féminin, c’est avant tout un neurotransmetteur mais également le nom du premier album de Joanna. En 2020, elle a sorti un premier disque de sept titres, suivi d’un feat avec Laylow, le rappeur dont tout le monde parle ces derniers mois. Aujourd’hui, la jeune artiste de 23 ans s’impose sur la « scène » française avec cet album de quatorze titres qui s’écoutent d’une traite et avec la plus grande attention. Entre beats électroniques, pop ou titres plus axés vers le rap, Joanna sait comment toucher tous ses auditeurs, qui pourront se retrouver dans chacune de ses prods, chacun de ses textes.

Chroniqué par Léola.

People Club – Take Me Home

Le morceau préféré de Luis : « Francine »

Avec son nouvel EP Take me HomePeople Club nous apporte les vibrations indie de la métropole berlinoise. Le son de la guitare s’harmonise splendidement avec les sons ludiques du synthétiseur. Les morceaux commencent généralement de manière un peu mystérieuse, puis se déchargent rapidement. Les ponts musicaux sont apaisants et servent de transitions vers d’autres timbres. Ils marquent une chute de vitesse par rapport aux chorus dynamiques. Non seulement sur le plan musical, mais aussi sur le plan lyrique, les cinq Berlinois s’adressent à une génération qui est en mouvement, toujours à la recherche de nouveaux modes de vie.

Chroniqué par Luis.

Venus VNR – Idéal Turfu

Le morceau préféré de Marin : « J’attends que ça passe »

Le duo parisien Venus VNR casse des briques sans y laisser les dents avec un portrait acidulé et dingo des gens d’aujourd’hui, Idéal Turfu. Six titres pour parler d’un blind date qui tourne mal (Traquenard), de l’addiction au porno (Pop Porn), du mal-être générationnel (Tarbas) dans une embardée sonore permise par la réalisation de Marsō (Suzanne, Vidéoclub, Michel). Autrement dit, la bande-son parfaite pour entretenir son cardio en attendant la réouverture prochaine des salles de concert. Direct comme un crochet droit, futuriste comme un décollage pour l’ISS, l’EP de Laurène et Félix (ex-Thérapie Taxi) fait voler en éclats la bienséance à grands coups de franc-parler et de compositions débridées.

Chroniqué par Marin.

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