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EXCLU : Un été entre copains à la « Grande Motte » avec Pantin Plage

EXCLU : Un été entre copains à la « Grande Motte » avec Pantin Plage

Marin Woisard

Loin du béton de l’est parisien, Pantin Plage nous offre une escapade dans la région des Ducs pour une dernière danse. Car oui, parfois les amours d’été se transforment en ruptures de rentrée.

Marcel blanc saillant, lunettes de soleil dorées, microphone vintage et attirail de parfaits marlous, Nicolas et Oscar de Pantin Plage ont optimisé leurs vacances pour tourner le clip de Grande Motte avec la réalisatrice Marie Garnier. Avec ses filtres à gogo, l’esthétique rétro nous donne la sensation d’enclencher un caméscope de famille avec de charmants souvenirs d’été.

Sous le soleil de Normandie

Mais sous les effluves badines du clip, la chanson parle du dernier été d’un couple bientôt séparé, comme l’explique sa réalisatrice : « Grande Motte a beau être une tendre chanson de rupture, je n’aime malheureusement que les happy ends. J’ai voulu raconter dans ce clip qu’une histoire d’amour qui se termine, c’est aussi le moment des histoires d’amitié » avant de suggérer que les malheureux en amour sont avant tout ses auteurs « Nicolas et Oscar ont renoncé à leurs vacances au Brésil et pansent tous les deux leur cœur blessé en Normandie. »

Après un premier EP en 2018, Parasol, le groupe pantinois annonce avec Grande Motte son second mini-album pour le 22 octobre prochain, sobrement intitulé PP. Les professeurs principaux des sentiments sont attendus de pied ferme.

Oscar Metz et Nicolas Reibel, têtes pensantes de Pantin Plage, cœurs brisés au Brésil et copains de toujours en Normandie
Marin : Salut Nicolas et Oscar ! Pouvez-vous me décrire ce qui vous entoure, ce que vous faites au moment où vous me répondez ?

Nicolas : Je me remets de mon opération du poignet à Nantes chez Maman. Autour de moi, il y a un jardin propret et bien entretenu qui vit les dernières heures de l’été, c’est beau.

 

Oscar : Et moi je suis chez moi, dans mon appartement du 18ème. J’ai une paire d’enceintes qui grésillent et un cendrier en émail avec cinq cigarettes entamées non finies. Je bosse en parallèle sur mon projet perso, Barry Blanco. C’est la magie des télécommunications modernes qui nous connectent Nico et moi. Le cœur aussi !

M. : Le clip est une ode au farniente qui contraste avec l’été nul que l’on vient de passer. Grande Motte est-il l’antidote normand à la dépression estivale ?

N. : Sous ses airs joyeux, c’est une chanson de rupture relativement ironique. Ça ressemble plus à une grosse averse dont sortirait un mini arc-en-ciel. Comme sur le reste de l’album on avance dans l’exploration des contrastes, ici on a essayé d’imaginer le plus bel endroit pour une rupture apaisée.

M. : Plus sérieusement, qu’est-ce qui a dirigé votre écriture ? Cette production badine et entêtante ?

O. : C’est la voix d’Isabella et le désir de s’effacer derrière sa présence (ndlr, qui a guidé le morceau). C’était important pour nous de lui laisser cette place sur l’album, car elle nous donne énormément. Ensuite, la Grande Motte, comme beaucoup d’autres endroits dont l’on parle, c’est quelque chose de fantasmé et de lointain qui nous remplit d’images. Le plus souvent ce qui en sort est heureux et innocent, ce qui nous ravit.

M. : On m’informe dans l’oreillette qu’un EP va sortir le 22 octobre. Une info en exclu pour faire patienter nos lecteurs ?

N. : Oui ! D’ici là, on compte réaliser un rêve de longue date en rendant hommage à Alain Delon, dont la voix fait chanter les violons et emporte au loin le parfum des roses… Les vrais sauront.

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