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L’insouciance de l’été en 10 albums iconiques

L’insouciance de l’été en 10 albums iconiques

Guillemette Birkui

Dès que le thermomètre franchit les 30°C, les albums de l’été résonnent sur les côtes françaises, dans les boîtes de nuit en plein air et dans l’autoradio des vacances. Mais qu’écoute notre rédac’ pour accompagner le farniente aoûtien ? Tour d’horizon.

Cette sélection totalement subjective (et assumée comme tel) ne fait pas dans le détail : des classiques que l’on n’écoutera jamais assez, des invitations à se trémousser sur la plage et un éloge aux après-midis sans fin. De la French Touch des Daft Punk, au surf sixties des Beach Boys et autres élans d’insouciance de l’Impératrice et Tim Dup, tout le monde trouvera son bonheur… Pour bronzer avec le sourire !

NERD – Nothing (2010)

Pour goûter aux plaisirs d’une pool party avec Pharrell Williams

Les palmiers de Santa Monica, une voiture décapotable sur la Route 66, l’océan en toile de fond et deux jolis cœurs en premier plan. Les lovers californiens Pharrell Williams et Chad Hugo ont plus à offrir que les Neptunes pour déverser une pluie d’amour sur Los Angeles. Preuve en est avec N.E.R.D, side-project du duo avec Shay Haley, qui fait battre le pavillon du sexy américain. Le disque se vit comme un road-trip porté par leurs sonorités futuristes et terriblement langoureuses, du départ en rivage gospel de God Bless Us All à la banquette arrière du langoureux Hypnotize U et l’arrivée en soirée de l’excitant Party People. Le temps est bon, le ciel est bleu et l’herbe ne pousse pas que dans les parcs. Qu’est-ce que tu attends pour faire ta valise ?

Chroniqué par Marin.

Daft Punk – Random Access Memories (2013)

Pour taper du pied, toutes générations confondues

Des cris de joie sur Give Life Back To Music, des gens attablés sur Giorgio By Moroder, des chœurs apaisants sur Touch. Il suffit de tendre un peu l’oreille pour comprendre ce qu’incarne le Random Access Memories des Daft Punk : une invitation à la communion autour de sonorités disco-funk tirées des années 70. Il n’y a pas de programme plus simple, encore fallait-il qu’il soit exécuté de quatre mains gantées de maître pour friser la perfection. Thomas Bangalter et Guy-Man signent là un album pop, dans le sens populaire du terme, où toutes les générations sont invitées à se rassembler et se mélanger autour d’un réjouissant banquet cosmopolite… Sans omettre une pointe de mélancolie, que Julian Casablancas ne renierait pas, de ce qui est devenu a posteriori le testament festif du duo casqué.

Chroniqué par Marin.

Benny Sings – Music (2021)

Pour un aprèm’ à parfaire son plongeon dans la piscine

Music est le dernier album de Benny Sings, l’homme aux mélodies apaisantes qui te font taper du bout du pied. Aux allures de pop soul, l’album illumine à lui seul un mois d’août un peu pluvieux. Good vibes instantanées pour le premier morceau Nobody’s Fault avec Tom Misch. On y retrouve aussi Rolled up en featuring avec Mac DeMarco le king des musiques sans prise de tête de l’été. On se laisse ensuite porter par Break away qui mélange doucement clavier, bass et cordes. Le titre phare de cet album reste Sunny afternoon, pour une écoute ensoleillée aux jolies harmonies vocales. Alors, tu les entends les clapotis de la piscine, le petit vent chaud dans tes cheveux et le coup de soleil qui commence à te brûler les joues ?

Chroniqué par Guillemette.

Tim Dup – La Course Folle (2021)

Pour s’évader direction le Sud

Si je ne pouvais emporter qu’un seul et unique album à écouter en boucle cet été, ce serait sans hésiter le deuxième de Tim DupLa Course Folle. C’est un disque qui apportait chaleur et rayons de soleil alors que le temps était morose ces dernières semaines. Les douze titres très solaires qui constituent cet album s’écoutent avec légèreté et sans jamais s’en lasser, mêlant chansons parfaites pour danser un slow au bord de l’eau, et interludes pour accompagner les douces soirées d’un été qui se manifeste enfin. Avec La Course Folle, tu peux être garanti.e que ton mois d’août sera doux et porté par de jolies notes au piano : à mettre obligatoirement dans ta valise.

Chroniqué par Léola.

The Beach Boys – Shut Down, Vol.2 (1964)

Pour rouler les fenêtres ouvertes, cheveux aux vents, direction le soleil

On dit que pour entendre la mer, il faut mettre un coquillage à son oreille. On te le garantit, écouter les Beach Boys fonctionne aussi. Véritable hymne à la jeunesse californienne et à son mode de vie de surfeur.se.s, il suffit du premier titre aux inspirations rock Fun, Fun, Fun pour se mettre dans le bain. Quant à elles, les deux ballades mélodiques aux harmonies planantes The Warmth of the Sun et Keep An Eye On Summer nous donnent envie d’être amoureux.se et de conduire sans but précis. Il ne manquerait plus qu’un coucher de soleil pour parfaire le moment. Enfin il ne faut surtout pas oublier le classique Don’t Worry Baby, parfaite illustration du surf pop et des soucis mis de côté en faveur de l’amour et de l’optimisme.

Chroniqué par Guillemette.

L’Impératrice – Tako Tsubo (2021)

Pour s’évader un instant, le temps d’une bronzette ensoleillée

Le soleil qui nous mord la peau, des souvenirs qui nous traversent, les vacances sont là et leurs histoires d’amour aussi. L’Impératrice alterne ici entre des chansons en anglais et en français, comme des histoires que l’on nous raconte. On y parle d’amour, d’émotions et de ce qu’elles provoquent, le titre est clair : c’est un burn-out émotionnel. C’est sur des airs entraînants à l’allure funk que l’on se déchaîne sur Off to the side, ou que l’on se perd dans ses pensées avec Tant d’amour perdu et L’équilibriste. Entre basse, synthé et douces mélodies Tako Tsubo porte un souffle frais et chaleureux que l’on écoute cet été sans jamais se lasser.

Chroniqué par Guillemette.

Myth Syzer – Bisous (2018)

Pour ouvrir la porte aux amours naissants de vacances

« Donne-moi le code du bâtiment mon amour » Myth Syzer ne semble plus s’en souvenir, mais toute une génération a été marquée au fer brûlant d’une autre série chiffrée : 27.04.2018, date de sortie de Bisous. Déposés sur la nuque avec Coco Love, mouillés sur les hanches avec La Piscine, perdus dans une étreinte avec Pot de colle, les deux lèvres du producteur-rappeur font tourner les têtes avec ses textes langoureux, appuyés par des refrains entêtants à ne plus savoir où l’on habite. Le tout, appuyé par une belle clique de grands romantiques : Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk, Roméo Elvis ou encore Doc Gynéco. La météo des amours s’écrit à une seule adresse.

Chroniqué par Marin.

Frank Ocean – Blonde (2016)

Pour de longues discussions à la belle étoile

Frank Ocean offre ici des chansons minimalistes pour un album riche de sens. On se perd, ou se laisse perdre, avec les morceaux Godspeed ou Skyline To aux paroles réfléchies. Principalement fait de clavier et de guitare, cet album offre une atmosphère calme. Sur des thèmes parfois compliqués comme la drogue, la solitude, le sexe on se laisse pourtant bercer à l’écoute de Nikes et on a le cœur qui palpite sur Ivy. Blond est le cadeau d’une écoute intime sur ce qu’est la vie. Avec des sonorités douces, presque plaintives, il nous laisse doucement planer et s’arrêter le temps d’un instant pour contempler le moment présent.

Chroniqué par Guillemette.

Pony Pony Run Run – You Need Pony Pony Run Run (2009)

Pour se rafraîchir en piquant une tête sur la côte Atlantique

Si le trio Pony Pony Run Run est originaire de la côte nantaise, c’est de tous côtés qu’ils ont fait bouger l’été en 2009. Porté par le tube générationnel Hey You, leur premier album You Need Pony Pony Run Run concrétise des envies de grand bain dansant entre guitares saturées, synthés kitschs et mélodies entraînantes. Petits frères de Phoenix et MGMT, les trois complices de power-pop plongent dans le meilleur des années 80 avec l’ensablement sentimental de Walking On A Line, la vague dansante First Date Mullet et les remous énamourés de Girl I Know. Plus de dix ans après sa sortie, le disque est toujours aussi rafraîchissant qu’une tête dans l’Atlantique.

Chroniqué par Marin.

Boney M – Nightflight to Venus (1978)

Pour que les soirées chaudes de l’été le soient encore un peu plus

Pour expérimenter la saturday night fever de l’été, quoi de mieux que l’album d’un groupe caraïbéen des années 70-80 ? Considéré comme le plus gros succès de Boney M, Nighflight to Venus accompagne nos sorties nocturnes avec de nombreux titres groovy et dansant. Disco à souhait, on y découvre quelques pépites comme Voodoonight, ou Painter Man. Plus intriguant encore, l’histoire entraînante d’un homme solitaire dans He Was a Steppenwolf et le rythme endiablé de l’emblématique Rasputin. Et, si tu as besoin d’une petite pause après tes meilleurs pas de danse, le groupe a pensé à tout avec Rivers of Babylon et son inspiration reggae.

Chroniqué par Guillemette.

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