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Uzi Freyja : « Je m’étire toujours avant de monter sur scène »

Uzi Freyja : « Je m’étire toujours avant de monter sur scène »

Anaïs Delatour

C’est une artiste pétillante et solaire que nous avons retrouvée au bar éphémère des artistes, intermittents, journalistes et autres saltimbanques, installé à l’occasion du festival des 3 Eléphants. Une fois posées dans un transat, nous avons discuté tout en détente de festivals, de thé au gingembre et d’étirements d’avant-scène. Uzi Freyja nous avait même promis de faire bouger nos fesses sur ses sons, le pari a été tenu.

Anaïs : Salut Uzi Freyja, ça te fait quoi d’être ici ?

Uzi Freyja : C’est la première fois que je viens ici, je ne connaissais pas vraiment. On a failli faire un concert à Laval une fois mais ça ne s’était pas fait. Enfin bref, considère que je suis un bébé !

A. : Il évoque quoi ce festival pour toi ?

U.F. : Beaucoup d’artistes qui sont méga grands ! Je les regarde tous avec de grands yeux et en même temps, j’aime le mood qu’il y a où tout le monde est ensemble malgré ses différences en termes de carrière. Les loges sont toutes au même endroit par exemple. Personne ne fait la différence entre deux artistes. Chacun a son moment de gloire.

A. : C’était quoi ton tout premier festival ?

U.F. : C’était le festival Nouvelle(s) Scène(s) à Niort. J’étais super angoissée car en plus d’être le premier festival, c’était aussi notre premier vrai concert. Avant, on avait juste fait un truc dans un bar et un autre dans une soirée privée. On jouait super tard, je n’avais clairement pas les codes… freestyle total ! Mais finalement, j’ai méga kiffé ! J’avais surtout peur que les gens ne comprennent pas ma manière d’être, mon humour, mon sarcasme mais cela n’a pas été le cas. Et c’est la première fois que je suis tombée amoureuse de mon propre travail. En plus, quand le public en redemande à la fin, tu te dis forcément que ce n’est pas si mal ce que tu fais.

A. : Comment tu t’es préparée pour ce soir ?

U.F. : Pour le moment, je n’ai encore rien fait. Je suis arrivée et me suis juste posée. Bon après, j’ai quand même mis de l’or dans mes ongles et fait cette tignasse blonde ! Mais j’ai d’abord besoin d’un moment où je fais redescendre la pression, notamment parce que j’ai parfois l’impression d’être dans un monde auquel je n’appartiens pas. Je suis toujours étonnée de voir mon nom à côté de grands artistes. J’ai besoin de me poser, de respirer et de me dire que tout va bien se passer pour ne pas laisser cette mini peur en moi prendre le dessus.

A. : Et juste avant de jouer, tu as un petit rituel ?

U.F. : Avant de monter sur scène, je fais des étirements car je saute partout ! Il faut bien étirer tout ça, je ne voudrais pas me faire un claquage !

Uzi Freyja au festival des 3 Eléphants. Crédit photo : Kévin Rouschausse.
A. : C’est quoi ton secret pour ambiancer la foule ?

U.F. : Je les insulte (rires) ! Non en vrai, je reste juste moi-même. Quand j’ai commencé il y a un an et demi, j’essayais de faire quelque chose mais qui n’était pas tout à fait moi, du genre taper la pose et ressembler à Beyoncé mais ça ne fonctionnait absolument pas ! Moi ce que j’aime, c’est rigoler, raconter des conneries !

A. : En tant que festivalière, quelles sont les choses que t’emportes toujours en festival ?

U.F. : Mon téléphone parce que je me perds H24. Je suis capable de me perdre en allant aux toilettes ! Je ne pourrais pas faire Koh Lanta, la course d’orientation ce n’est pas pour moi !

A. : Quel est ton outfit préféré ?

U.F. : Un trait d’eye-liner. Les gens trouvent que c’est hyper dur à faire mais c’est le seul truc que je sais faire. J’adore gribouiller sur mon visage.

A. : Ta bouffe préférée ?

U.F. : Du thé avec du gingembre, ça brûle les microbes.

A. : Et ce que tu bois ? Du thé aussi j’imagine ?

U.F. : Je bois du thé mais j’essaie parfois de suivre à la bière. Bon après, comme je ne tiens pas vraiment l’alcool, je suis déjà ivre au bout d’une bière !

Apprends à shaker ton booty avec Uzy. Crédit photo : Guillaume Kerjean.
A. : Tu as un rituel anti gueule de bois ? Au cas où le thé ne fonctionne pas…

U.F. : J’ai appris une dinguerie récemment : je bois de l’eau pour faire croire à mon estomac que je vais boire quelque chose de sain et là bam, alcool ! Et après, je bois de nouveau de l’eau.

A. : Quel artiste vas-tu aller écouter sans faute ce soir ?

U.F. : Tiakola. C’est marrant parce qu’avec ce monsieur, on est partout ensemble. Je vais finir par croire qu’il me suit ! Ou peut-être est-ce moi… Je vais aussi aller voir Meryl. J’ai une copine qui est hyper fan et je suis chargée d’aller lui demander un autographe, même si j’avoue que je n’aime pas trop déranger les gens.

A. : C’est quoi ton prochain festival ?

U.F. : Je fais La 7ème Vague le 19 mai. D’ailleurs, ce festival est vraiment un coup de coeur car c’est là que j’ai vu un des premiers concerts de toute ma vie. Je n’aurais jamais imaginé fouler la même scène que là où j’ai vu un artiste connu pour la première fois !

A. : Il y a un festival que tu rêves de faire ?

U.F. : Les Vieilles Charrues ! Il y a Robbie Williams cette année ! J’aimerais aussi beaucoup aller chanter à Marseille juste pour pouvoir dire : « C’est Marseille bébé ! ».

A. : Qu’est-ce que tu vas faire ce soir après ton concert ?

U.F. : Bouger ces fesses que ma mère m’a donné ! J’ai envie de m’enjailler avec tout le monde ! Je peux m’amuser un peu avant de passer mais pas trop car je ne voudrais pas donner toute mon énergie à Tiakola ! Mais quand j’aurais fini de faire mon artiste, je vais shaker !

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