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L’Impératrice confie ses rêves d’enfant à l’oreille du Dr. Bolivard (et c’est bien barré)

L’Impératrice confie ses rêves d’enfant à l’oreille du Dr. Bolivard (et c’est bien barré)

Marin Woisard

Chanteur, compositeur, graphiste et désormais intervieweur, le couteau-suisse Bolivard a lancé un nouveau format où il invite des créatifs de tous horizons dans son cabinet. Et c’est franchement poilant.

Le 5 juin 2020, le producteur à la casquette noire et blanche nous avait gratifié d’un premier album auto-thérapeutique, le bien-nommé Dr. Bolivard, sorti chez les cuistots de Cookie Records. L’artiste proposait une électro-pop où les petites galères de la vie étaient auscultées sous toutes leurs coutures, prémisse musicale à sa série d’entretiens L’Interview psy du Dr. Bolivard. Désormais, c’est lui qui ausculte la création des autres.

Savant mélange de l’interview Thérapie sur Vice et la cultissime série d’entretiens Between Two Ferns menée par Zach Galifianakis, Bolivard reçoit des créatifs de tous horizons : musiciens, chanteuse, vidéastes, graphistes… Les deux premiers épisodes avaient permis d’en savoir plus sur la psyché du rappeur français Student Kay et les deux rigolos de Calmos. C’est au tour de Charles de Boisseguin et Flore Benguigui du sextet disco-pop l’Impératrice de divaguer sur leur processus créatif et leur vision de la vie, entrecoupés de phases plus ou moins absurdes de l’imprévisible docteur.

« Comment ça, moi, imprévisible ? »

Sous la blouse du docteur, le cœur d’un homme

Réalisée par Bruno Grégoire, la pastille cache une envie sincère et sérieuse de Bolivard de comprendre les causes et aspirations profondes de chaque créateur quand il compose, chante, filme ou dessine. Cet alter-ego créé de toutes pièces par l’artiste est un prétexte divertissant à de jolies confidences dissimulées sous le revers de l’humour. Et si Bolivard était juste là pour que l’on aille mieux ?

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