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Nos 5 coups de cœur de la semaine : Silk Sonic, Jon Hopkins et Agoria

Nos 5 coups de cœur de la semaine : Silk Sonic, Jon Hopkins et Agoria

Rédaction

Quelles sorties ont retenu notre attention cette semaine ? Place à notre traditionnelle sélection hebdomadaire, un rendez-vous à savourer un thé chaud entre les mains.

Cette semaine, la réunion entre Bruno Mars et Anderson .Paak sous le nom de Silk Sonic ambitionne de nous faire danser à perdre haleine, tout en nous faisant revivre le meilleur des années 70.

Quatre albums de qualité complètent ce podium : Agoria raconte la culture rave des années 90 avec son album électro .dev, Jon Hopkins nous fait graviter dans son univers méditatif avec Music For Psychedelic Therapy, Meskerem Mees adoucit les cœurs avec la folk automnale de Julius et Reptiles rallume la fièvre post-punk avec My Sworn Enemy.

Silk Sonic – An Evening With Silk Sonic

Le coup de ♥ d’Eva : « Fly As Me »

On t’en avait déjà parlé, de ce fameux premier album réunissant les deux immenses talents de Bruno Mars et d’Anderson .Paak sous le nom de Silk Sonic. Le succès des singles Leave the Door Open, Skate et plus récemment Smokin Out The Window annonçait déjà une sortie légendaire : et c’est chose faite. Neuf titres emprunts de soul très seventies, tous appelés à devenir des classiques du genre, composent un album parfaitement travaillé et calculé, qui s’écoute avec délectation. Vintage à souhait, pop, glam, hip-hop, An Evening with Silk Sonic saura réconcilier les générations et mettre tout le monde d’accord. La joie et le naturel qui habitent chacune des chansons rendent cet album accessible et savoureux, tandis que la production gravite entre les genres avec fluidité et donne une dimension technique et profonde aux morceaux. On a hâte de voir ce que ça peut donner en live…

Chroniqué par Eva.

Agoria – .dev

Le coup de ♥ d’Eva : « Wolf Has No Street »

As-tu besoin d’une électro futuriste pour réfléchir au monde qui t’entoure, ou rêver au rythme des basses ? On a ce qu’il te faut. Le pionnier de la techno française, artiste aux multiples facettes, le producteur Agoria propose un album étonnant, moderne, et surtout extrêmement planant. En explorant de nouvelles possibilités au sein du genre de la techno, l’artiste joue avec le son, le bruit, la mélodie et la musique. Passant d’une électro douce et enivrante à une techno sauvage et disruptive tout au long de son album, il raconte l’histoire de la culture rave des années 90, dévoilant toutes ses différentes phases. Sorte de Jean Dubuffet de la techno française, Agoria nous fait découvrir la musique comme un art brut.

Chroniqué par Eva.

Jon Hopkins – Music For Psychedelic Therapy

Le coup de ♥ de Marin : « Sit Around The Fire »

Figure emblématique de la nuit londonienne, Jon Hopkins revient avec l’antithèse apaisante et immersive de son précédent album, le très réussi Singularity sorti en 2018. Place cette fois à des ondulations de synthés déferlant et refluant au fil de ses compositions hypnotiques, entièrement dépourvues de beat, qui vont autant chercher du côté de l’ambient, du drone que du soundscape. Porté par une vision mystique à la lisière du spirituel, Music For Psychedelic Therapy ne cache pas ses bienfaits méditatifs, notamment par sa collaboration avec le légendaire gourou Baba Ram Dass (1931-2019) sur le transcendantal Sit Around The Fire. Tressaillant entre deux mondes, ce huitième album est un don du ciel pour apaiser les âmes.

Chroniqué par Marin.

Meskerem Mees – Julius

Le coup de ♥ de Guillemette : « Astronaut »

L’artiste belge Meskerem Mees invite à une pause de douceur avec son premier album Julius. La jeune autrice-compositrice chante des mots choisis avec justesse et poésie, accompagnés d’une guitare mélodieuse, du violoncelle de Febe Lazou, ou même de flûte traversière. Les 13 titres laissent paraître une sensibilité et une pureté soulignées par l’harmonie entre les instruments et la voix. Délicieusement folk, ses ballades aux airs apaisants comme Blue and White ou How To Be Alone se laissent volontiers écouter en guise de berceuses. On se laisse aussi surprendre par Where I’m From aux anecdotes amusantes et à l’air entêtant. En somme, on t’a déniché l’album parfait pour un soir de froid et de thé chaud.

Chroniqué par Guillemette.

Reptiles – My Sworn Enemy

Le coup de ♥ de Marin : « My Sworn Enemy »

C’est une voix sortie des entrailles de la Terre qui réveille de vieux fantômes post-punk, les vibrations du langage poétique de Nick Cave et des souvenirs de nuits blanches : cette voix, cette signature obsédante, est celle de Sylvain Arnaux de Reptiles. Les quatre titres de My Sworn Enemy font lentement infuser son timbre caverneux, qui avant de résonner aux côtés de Baptiste Homo (OMOH, Tiste Cool…), a imprégné l’underground pendant plus de 35 ans. L’automne a trouvé son ambassadeur pour accompagner l’emprise progressive des nuits sur le jour, et de la mélancolie hivernale sur l’insousciance estivale.

Chroniqué par Marin.
Article mis à jour le 01er janvier 2022.

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