Arty Airlines : Découvre New-York avec la chanteuse jazz Gabi Hartmann
Rédacteur en chef d'Arty Magazine, notre grand manitou est boosté…
Passée par Rio de Janeiro, la Guinée et l’Afrique du Sud, la baroudeuse Gabi Hartmann a composé son premier album solo à New York, dont le single de lancement Always Seem To Get Things Wrong est sorti le 31 mai dernier.
Originaire de Paris, Gabi est une chanteuse, autrice-compositrice, et guitariste influencée par le jazz, la musique brésilienne et africaine. Partie à Londres pour suivre des études d’ethnomusicologie, l’artiste globe-trotteuse s’est ensuite envolée à Rio de Janeiro pour un échange universaire, avant de rejoindre New-York en 2017 pour co-composer le nouvel album du collectif brésilien et portugais Rua das Pretas. Son irrépressible bougeotte l’a menée à vivre en Afrique du Sud, en Guinée et au Portugal.
Membre de nombreux projets comme le trio féminin Triozelas, le groupe franco-soudanais Ghandi, ou encore l’orchestre afro-jazz Ewa, l’univers musical de Gabi s’est construit à la croisée des influences et des circonstances. Sa rencontre avec le producteur new-yorkais Jesse Harris (compositeur pour Norah Jones) a abouti sur l’enregistrement de son premier album solo, entre Rio de Janeiro et New-York. Elle nous fait découvrir les mille et un secrets de sa ville d’adoption, au rythme de son single Always Seem To Get Things Wrong sorti le 31 mai dernier.
Marin : Salut Gabi. Peux-tu me raconter comment l’ambiance de New York influence ta manière de créer ?
Gabi : À New-York, les gens sont très productifs et ils font les choses avec beaucoup d’enthousiasme et de positivité, sans se poser mille questions. Je pense que cet état d’esprit a influencé mon processus créatif et m’a permis de prendre un peu de recul sur mon état d’esprit quand je suis à Paris. Je suis inspirée par la ville dans son ensemble. J’adore Manhattan et les briques rouges de ses vieux immeubles, comme j’aime l’ambiance de Brooklyn, toutes deux très différentes.
Marin : Quel spot artistique recommanderais-tu à quelqu’un qui ne connaît pas New-York ?
Gabi : J’aime beaucoup le MoMa, il y a de belles expositions. Je recommanderais aussi le Film Forum, un cinéma indépendant avec une super programmation.
Marin : Dans quel lieu de la nuit new-yorkaise te sens-tu comme chez toi ?
Gabi : Je suis totalement fan du Lunatico où je me sens vraiment à la maison. C’est un bar-restaurant à Brooklyn qui sert des cocktails et de la très bonne nourriture. Il y a surtout chaque soir des concerts de musiciens incroyables, avec différents styles et des pointures du jazz. J’aime aussi beaucoup le Nublu, un club à l’ambiance rétro tenu par un saxophoniste turc à East Village, où j’ai joué quelques fois.