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EXCLU : Amarula Café Club livre une splendide fresque visuelle avec « Amarula Pt.2 »

EXCLU : Amarula Café Club livre une splendide fresque visuelle avec « Amarula Pt.2 »

Marin Woisard

Dans un bal de lumières et d’étoffes, le quatuor parisien Amarula Café Club signe son grand retour avec Amarula Pt.2, suite directe de leur premier single sorti il y a 3 ans.

Après avoir marqué les esprits en 2018 avec Amarula Pt.1, les quatre boys next door de banlieue parisienne persistent et signent avec le second volet de leur répertoire afro-pop. Tempo nonchalant, guitare surf et chant chaloupé, la famille Amarula Café Club s’inscrit dans la continuité de l’effort original tout en marquant une rupture avec les rythmiques enlevées d’Afrodiziak, leur précédent titre à avoir bénéficié d’un clip en 2020.

Depuis, Yann, Arnaud, Axel et Vincent ont accompagné le retour du printemps avec leur EP de remixes Amarula Sound System, obtenu la bénédiction de Radio Nova et continué de parfaire en studio leur bagage technique. Si bien qu’Amarula Pt.2 est le fruit d’un parcours dense et parfois battu par les vents contraires – une situation sanitaire peu propice à l’émergence. Mais plus que tout, il marque leur nécessité de prendre un nouveau cap, pour se défaire de l’étiquette légère que certains pouvaient coller à leurs débuts.

Arnaud Andrianony, lead-singer d’Amarula Café Club, chante tantôt en malgache, espagnol ou anglais

Quand on arrive en ville

De retour avec la même équipe, le groupe propose la suite de son récit loin des contrées insulaires, pour embrasser un environnement urbain qu’il connaît sur le bout des doigts : la Ville donc, mais avec un grand « V ». Celle qui trépide au rayon des phares à défaut de soleil, qui prend vie dans les rencontres au risque de s’y perdre, et qui fait de son carburant l’énergie des corps en mouvement. Tout cela, en portant un regard nouveau à travers le point de vue d’un narrateur qui s’extasie face au tumulte citadin.

C’est ce que traduit visuellement (et magnifiquement) la réalisatrice familière du projet, Marge Vigneau, accompagnée de Victor Sillon, dans un éveil irradiant de sens et de danse, filmé au ralenti pour en extraire une transe ébahie. Le mariage de textures et de couleurs nous transporte dans ce voyage au plus proche d’un quotidien transfiguré. Comme si la ville, soudain, se laissait découvrir pour la première fois en 2 minutes 15.

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