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Loin des yeux, loin du cœur : Thincœur nous présente son clip « Farewell »

Loin des yeux, loin du cœur : Thincœur nous présente son clip « Farewell »

Marin Woisard

Baroudeur de 21 ans, Thincœur représente cette génération pour laquelle Paris n’est qu’une escale entre Lisbonne, New York et Reykjavik. Des métropoles et des vies où a été composé son second album 7 Layers of Love, témoignent d’un parcours initiatique et sentimental. Il pose ses valises à Paris pour la sortie de son clip Farewell réalisé par Randolph Lungela de Seasidz.

« People don’t belong to people. I’m not gonna let anyone put me in a cage » : Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany’s affirme sa liberté avec une tirade devenue mythique. Samplée dans Farewell, qui pouvait prévoir que, cinquante plus tard, la phrase capterait l’essence du morceau de Thincœur ? Le morceau écrit lors de l’envol de l’artiste pour l’Islande raconte sa difficulté à dire au-revoir à « un ami, un amant, puis la solitude ressentie après le départ ». Être conscient que l’on ne reviendra pas, accepter de n’appartenir à personne, et proclamer son indépendance.

Les deux amis d’enfance Thincoeur et Fang The Great avaient un groupe ensemble, avant de collaborer de nouveau pour Farewell

Deux collaborateurs amènent leur vision à ce spleen contemporain : le rappeur Fang the Great et le réalisateur Randolph Lungela. Ce dernier nous explique comment il a traduit l’univers musical de Thincœur en images : « À la première écoute, Farewell m’a très clairement procuré un profond sentiment d’amertume qui semblait s’atténuer sur la fin. À travers l’histoire d’une jeune veuve déboussolée, je voulais transmettre l’idée que qu’elles que soient les peines qui puissent habiter l’être humain, la vie est trop courte pour se laisser submerger par celles-ci. Il faut toujours être conscient de l’importance de la vie et rester optimiste. »

Ami d’enfance de l’artiste, Fang the Great raconte leur histoire commune entamée lors d’un concert avec l’orchestre de leur classe. De leur groupe TaG jusqu’au départ en Islande de Thincœur, il exprime « la douleur de perdre la présence d’un être cher, et la joie de savoir qu’on va se retrouver un jour. » Un message d’espoir où se joignent six mains et trois cœurs.

Article mis à jour le 31 décembre 2020.

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