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Après 2 ans de travail, Saycet dégaine le clip époustouflant de « Solaris »

Après 2 ans de travail, Saycet dégaine le clip époustouflant de « Solaris »

Marin Woisard

Le producteur de musique électronique s’est associé à l’illustratrice Julie Joseph pour le clip de Solaris, où une ville imaginaire pleine de personnages farfelus sort de terre.

Tête pensante du projet Saycet depuis maintenant 15 ans, Pierre Lefeuvre n’est pas qu’un état civil pour les amateurs d’électronica : c’est la garantie d’en avoir pour son argent. Fort d’un univers à la croisée des complaintes rêveuses d’Irène Dresel et de l’imaginaire synthétique de Rone, le compositeur s’est fait la main sur de nombreuses BO – aux côtés de Laurent Garnier pour le documentaire Le Roi Bâtard sur Canal+ ou en solo pour la série Netflix La Révolution.

Au vu de sa passion pour l’image, il n’est pas étonnant de voir Saycet à l’initiative d’un ambitieux projet de clip. À ses côtés, la talentueuse Julie Joseph crayonne un monde tout droit sorti de son imagination pour illustrer Solaris, folle embardée électronique qui marie à merveille une énergie galopante et de profondes vertus apaisantes. Les couleurs ondulent au rythme des synthés pour donner forme à une ville, habitée par de mystérieux personnages tous plus étranges les uns que les autres : « J’ai tout de suite accroché avec la musique puissante de Saycet et j’y ai trouvé un écho à mon approche visuelle onirique. C’est donc très naturellement que j’ai voulu associer nos deux univers dans un film plus sombre, avec une totale liberté de création » détaille Julie Joseph.

Une visuel à la croisée de l’estampe japonaise, du surréalisme Daliesque et de la précision d’un Mikael Colombu

Un 4ème album en ligne de mire

Paru le 12 mars 2021, le contemplatif maxi Father donnait une idée de la direction prise par Saycet, cinq ans après son dernier album Mirage. Tournure que confirme le vibrant Solaris, présenté comme l’avant-goût prometteur de son nouvel album composé en 2020 à Paris. Nom de code : Layers. Le communiqué de presse du single nous promet un alliage entre des pièces mélodiques organiques et une musique électronique émotionnelle, alors que demander de plus ? Si ce n’est de prendre son mal en patience devant une série Netflix, un documentaire Canal+ ou sa discographie sur Spotify.

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