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Nos 5 coups de coeur du week-end : Clara Luciani, S+C+A+R+R, Irène Drésel…

Nos 5 coups de coeur du week-end : Clara Luciani, S+C+A+R+R, Irène Drésel…

Rédaction

En ce jour de Disquaire Day, on s’entoure de Clara Luciani avec son nouveau blockbuster estival Cœur, le mystérieux S+C+A+R+R avec la mélancolie autotunée de son EP Cross Out, Irène Drésel au sommet de sa techno sensuelle avec Kinky Dogma, mais aussi d’UssaR avec sa réédition Étendues et Pam Risourié avec son troisième EP So Be It, Eternity.

Clara Luciani – Cœur

Le morceau préféré d’Anoussa : « Le Chanteur »

Après l’énorme succès de Sainte-Victoire sorti il y a plus de 3 ans, Clara Luciani transforme l’essai avec Cœur, son second album. La chanteuse nous offre un disque lumineux dominé par des sonorités disco funk, grâce notamment aux synthés et à la basse magnifiquement mis en valeur sur Le Chanteur, Tout le monde (sauf toi) et sur le vintage Sad & Slow. Au cœur de cet album, on retrouve toujours le thème de l’amour, mais cette fois, abordé de manière plus solaire à l’instar des titres Le Reste et Amour toujours. Covid oblige, Clara Luciani y fait une subtile référence sur Respire encore, une ode à la liberté, à la fête et à la danse. Au revoir vient clôturer cet album tel un clin d’œil à l’iconique Je veux mourir sur scène de Dalida. Ce disque distille une tendre mélancolie heureuse, se veut optimiste et résolument dansant pour chalouper tout cet été.

Chroniqué par Anoussa.

S+C+A+R+R – Cross out

Le morceau préféré de Luis : « So easy, so good »

« Hello, I am Scarr ». Avec ce message direct, l’artiste salue ses fans sur ses réseaux sociaux. Une grande partie du mystère autour de son identité reste pourtant entière. Et sa voix sur son EP Cross Out l’est également : elle est fortement éditée avec de l’autotune. Ce jeu de dupes s’accorde bien avec sa musique électronique riche en effets. De nombreux morceaux convainquent avec leur touche club rafraîchissante assurée par le producteur Dan Levy (The Dø) aux commandes. Scarr est économe en texte. Son morceau White Lies est le plus critique, quand il évoque subtilement les mécanismes de domination de notre société, en chantant : Why did you treat me that kind ?. Peut-être que Scarr révélera plus de son mystère mercredi à son concert de lancement à la Gaîté Lyrique.

Chroniqué par Luis.

Irène Drésel – KINKY DOGMA

Les morceaux préférés de Léola : « Vestale » et « Yage » 

C’est de la techno sensuelle, aux mille saveurs et à l’univers mine de rien très particulier. À quelques encablures seulement de la Fête de la Musique, Irène Drésel est de retour avec son nouvel album, KINKY DOGMA. Irène nous envoûtait déjà avec se techno fleurie en 2019, lorsqu’elle a sorti HYPER CRISTAL, disque qui a su marquer les esprits des amateurs de musique électronique. Entre rythmes entraînants et frénétiques, mélodies obsédantes et dramatiques, Irène Drésel donne un avant-goût de ce à quoi ressemblera notre été à la réouverture des open airs et des clubs.

Chroniqué par Léola.

UssaR – Étendues

Le morceau préféré d’Anoussa : « 6 milliards »

Un peu moins de un an après la sortie de son premier EP, UssaR nous dévoile une réédition baptisée pour l’occasion Étendues. Quatre nouveaux titres viennent compléter les 6 premiers morceaux. On retrouve des mélodies au piano mélangées à des sonorités électroniques dont lui seul a le secret. Mais surtout, UssaR possède un don inné pour l’écriture. Ses textes sont d’une poésie moderne inspirée. À travers cet EP, on part à la rencontre d’un artiste qui nous raconte le manque provoqué par le départ de l’être aimé sur l’emblématique et touchant 6 milliards, sa région d’origine sur Antilles Normandie, nous décrit subtilement la violence insidieuse sur Bidon Vie et se rêve astronaute sur Plafonds de verre. L’équilibre entre ses productions savamment orchestrées, sa voix grave et chaude posée sur ses textes bruts et sans filtre font d’Étendues un EP à écouter sans modération.

Chroniqué par Anoussa.

Pam Risourié – So Be It, Eternity

Le morceau préféré de Marin : « Holding You as a New Past »

Riffs en lévitation et chant chuchoté au creux de l’écouteur, Pam Risourié nous entraîne sur son petit nuage avec So Be It, Eternity, son troisième EP. Le quatuor parisien ouvre les portes de la perception shoegaze, habitée par une débrouille toute bedroom pop et le reliquat d’un esprit très Woodtsock 69. Sauf que les acolytes ne se cantonnent pas à ce que l’on pourrait attendre d’eux, et varient les tonalités avec une étonnante aisance entre les volutes vaporeuses de Holding You as a New Past, les guitares grésillantes du titre-phare So Be It, Eternity, le je-m’en-foutisme en porcelaine de These Minds, l’expérimentation imprévisible de The Cities in my Head. Si le bon Dieu était un papi rock, il inviterait les Pam Risourié pour un showcase cotonneux sur les champs du paradis.

Chroniqué par Marin.

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