Le Champs-Elysées Film Festival souffle ses 10 bougies (et ça va être fou)
Du 14 au 21 septembre, le Champs-Elysées Film Festival fêtera le dixième anniversaire de sa jolie carrière. On y trouvera des longs métrages, des courts, des français, des américains et des concerts.
On précise d’emblée que le Champs-Elysées Film Festival est devenu cette année un incontournable de la rentrée parisienne car les années précédentes, il était un incontournable du début de l’été. Considérons que tu auras rapidement compris les circonstances à cause desquelles l’événement fête en 2021 son anniversaire en septembre… Et penchons-nous sans plus de fioritures sur son programme d’excellence.
Cinéma indépendant français et américain
Pour les nouveaux arrivants, le Champs-Elysées Film Festival, c’est d’abord une compétition du meilleur du cinéma indépendant. Une compétition en deux volets : le cinéma français d’un côté, américain de l’autre. Des films de sensibilités différentes, des cinématographies diverses, et un jury de poids pour les départager : présidé cette année par Thomas Lilti (Hippocrate, Première Année), assisté par la révélation Agathe Rousselle (Titane), la chanteuse Yael Naïm, le réalisateur Aurel (Josep, César du Meilleur film d’animation cette année) et enfin Elie Wajeman (Médecin de nuit, en compétition officielle à Cannes en 2020). Sur l’ensemble de la manifestation, près de 75 films seront à dévorer dans les salles de l’avenue des Champs-Elysées.
La soirée d’ouverture, qui verra la projection du nouveau film de Joachim Lafosse, Les Intranquilles en présence de l’équipe du film, débutera mardi 14 septembre par une performance piano-voix de Yael Naim. Joachim réalisait notamment en 2018 Continuer, un superbe voyage spirituel et salvateur à cheval à travers le Kirghizistan pour Virginie Efira et son fils Kacey Mottet-Klein. Une très, très belle soirée ciné-concert, en somme.
Aux concerts et projections s’ajouteront d’ailleurs des tables rondes autour notamment de la section Riot Girls (voir plus bas), une carte blanche donnée à l’ACID (la section indépendante de Cannes), et quelques autres (très) bonnes surprises.
Des invités exceptionnels
Un 10ème anniversaire a toujours une saveur particulière. Pour rendre hommage à cet événement installé dans la vie culturelle parisienne, l’équipe programmatrice a tenu à inviter Susan Seidelman, sous l’œil de qui Rosanna Arquette enquêtait pour découvrir l’identité de la fameuse Susan de l’annonce Recherche Susan désespérément (1985).
Seidelman, en plus de réaliser, est une femme aux multiples casquettes : scénariste, productrice, monteuse, comédienne. Elle fera l’honneur de présider la toute nouvelle section Riot Girls, créée ex nihilo pour célébrer « la rage de vivre, la rébellion, la résistance et la liberté ». On pourra y découvrir 5 longs métrages, français et américains, autour de la scène underground des eighties et filmés exclusivement par des femmes.
Le second invité exceptionnel du festival, dont Arty te présentera bientôt un portrait plus poussé à l’occasion d’une interview unique, sera Jim Cummings, qu’on découvrait à Sundance en 2016 avec son court métrage Thunder Road, pour lequel Bruce Springsteen acceptait de lui offrir sa chanson culte. Le court devenu long, Thunder Road, remportait à Deauville deux ans plus tard le Grand Prix du Jury présidé par Sandrine Kiberlain. Cummings viendra au CEFF présenter sa dernière pépite, The Beta Test, précédée des projections de ses courts métrages, dans une rétrospective de sa riche carrière.
En bonus, la soirée de clôture du 21 septembre verra le nouveau Adèle Exarchopoulos secouer un peu les bonnes mœurs. Co-réalisé par Julie Lecoustre et Emmanuel Marre (D’un château l’autre), Rien à foutre nous promet une très belle œuvre sensible et menée tambour battant par l’une des actrices françaises phénomènes de la nouvelle génération.
Des films, courts ou longs, des concerts, également des tables rondes, des rencontres… Fonce dès maintenant sur le site pour t’offrir l’opportunité de rien manquer de cet anniversaire extraordinaire. Happy Birthday le CEFF !